- Demander à l'enfant de créer son environnement idéal pour travailler.
- Il faut aider l'enfant à verbaliser cet environnement idéal en lui posant plein de questions.
L'enfant sera ainsi certain d’avoir ensuite les moyens de réussir.
Ces questions peuvent être :
Aimes-tu écouter de la musique en travaillant ?
Comment aimes-tu être habillé pour réviser et faire les devoirs ?
Préfères-tu être seul ou avoir quelqu’un à côté de toi avec qui tu peux parler de temps en temps ?
- Il peut travailler à table sous la surveillance d’un parent ou seul à son bureau dans sa chambre.
- On peut aménager un espace près du sol avec un pouf et une petite table, ce qui sera moins scolaire et permettra plus de
liberté de mouvements.
- Régularité des devoirs: tous les jours à la même heure.
- Faire une pause toutes les 15 minutes
- Autoriser les mouvements.
- Le parent n'insistera pas plus qu'il ne faut.
- Ne pas rajouter d’exercices.
- Etablir la durée des devoirs et le moment où la plage jeu commence.
- Valoriser l'enfant dans ce qu'il sait faire.
- Ne pas comparer les enfants entre eux.
- Le parent pratiquera la lecture à haute voix simultanée avec son enfant.
L’adulte adapte sa vitesse de lecture sur celle de l’enfant puis lit à voix basse. Lorsque l’enfant hésite, l’adulte donne
aussitôt la forme correcte.
- Puis pratiquer la lecture alternée.
Chacun lit à tour de rôle, l'enfant doit suivre visuellement ce que le parent lit.
- A la fin, demander à l’enfant de résumer.
- Faire épeler les mots, c'est mieux que la copie.
- Inverser les rôles : l'enfant jour le rôle de professeur en expliquant le cours au parent puis l'interroge.
- Le parent peut enregistrer une leçon à apprendre que l'enfant pourra écouter plusieurs fois.
- Ecouter les poèmes à apprendre sur youtube ainsi que les livres audio pour les oeuvres littéraires à étudier en classe.
- Apprendre l’enfant à travailler sur le traitement de texte, à utiliser le correcteur orthographique pour les devoirs à rendre.
Lui donner accès à un logiciel de correction, tel que le logiciel Word Q.
Celui-ci permet à l’élève des rétroactions visuelles et orales tout au long de la production de son message.
Des indicateurs aident l’élève à choisir et à repérer ses fautes d’orthographe. Ce logiciel affiche en continu une liste de
mots correctement orthographiés et ses différentes terminaisons. Il peut même suggérer les prochains mots pertinents à la phrase.
- On mange en famille, on discute.
- On lui dit qu'on l'aime.
- On éteint les écrans lumineux 30 à 60 minutes avant le coucher.
- Pour être réparateur, le sommeil doit durer entre 8 et 10 heures.
- L’enfant doit avoir une activité autre et qui lui procure du plaisir.
L’enfant dyslexique a du mal à gérer le temps ce qui va poser des problèmes au collège.
- Clarifier l’emploi du temps avec une couleur par matière.
- L’aider à préparer son cartable près de son emploi du temps affiché avec les matières de couleurs différentes (ne pas
oublier les affaires de sport) et toujours vérifier dans l’agenda.
- En fonction des matières, il faut planifier à l’avance l’organisation des devoirs.
- Faire les devoirs par ordre de priorité : demander à l’enfant de numéroter les devoirs de la semaine par ordre de priorité
et les effectuer dans l’ordre.
- L’enfant doit savoir qu’il doit réviser plus que les autres.
Voir également, sur ce site, dans la rubrique Apprentissages et Gestion mentale :
Conseils pour une autre façon de s'adresser à l'enfant et Travail du soir à la maison.
- Placer l’élève dyslexique au premier rang, à côté d’un bon élève ou d’un copain.
- Privilégier et encourager la participation orale.
- Ne pas supprimer la récréation pour finir les exercices
- Vérifier si les devoirs sont correctement notés.
- Aider l'enfant dans l'organisation de l'espace et du temps
- Privilégier les textes qui utilisent des polices de caractères claires comme Times New Roman.
- Ne pas surcharger la feuille de travail, mettre de gros caractères, de la couleur.
- Espacer les informations. Utiliser des phrases courtes.
- Faire surligner les mots clés.
- Ecrire gros au tableau et avec des couleurs. Ne pas surcharger le tableau.
- Veiller à l'acquisition d'un stock de mots mémorisés
- Eviter les auto-dictées et privilégier les dictées à trous.
- Laisser lire avec l'aide du doigt
- Inciter l'enfant à faire plusieurs relectures successives
- Tenir compte des signes particuliers associés à la dyslexie : lenteur, rature, copie difficile, fatigabilité, problèmes de
mémorisation.
Il faut :
- Rassurer l'enfant
- Le reconnaitre dans son handicap et lui apporter l'aide appropriée
- Valoriser la créativité
- Valoriser l'enfant dans ce qu'il sait faire
- Juger de l'effort fourni
- Encourager l'enfant dans les moments de difficultés
- Présenter et expliquer à l’avance les nouveaux mots que l’on va rencontrer.
- Veiller à la compréhension des mots nouveaux.
- Afficher en couleur et au tableau le nouveau vocabulaire qui sera utilisé dans la leçon.
On peut demander à l’enfant de les recopier dans un répertoire de vocabulaire.
- Utiliser les exemples et les comparaisons
- Toute aide visuelle, grande image donnant une vue d’ensemble est à encourager car elle favorise l’attention et la
compréhension.
- Présenter le chapitre aux élèves d'abord dans sa globalité.
Il s’agit de leur donner, à l’oral et à l’écrit, le titre, le nombre et
nom des parties avant de commencer le cours.
Ceci est très important et aide les enfants dyslexiques.
- Il est bon également d’activer les connaissances des élèves sur le sujet afin de favoriser les échanges, partir de ces
connaissances et susciter un intérêt pour le cours qui va suivre. La participation et la mémorisation en seront facilitées.
- Le professeur peut remettre le cours écrit à l’enfant dyslexique, en début de cours, en lui demandant de souligner les
titres, surligner les mots clés et les recopier ainsi que les mots nouveaux.
L’enfant dyslexique-dysorthographique peut ainsi suivre correctement le cours permettant une meilleure compréhension et mémorisation.
L'enfant dyslexique-dysorthographique bénéficie ainsi d’une meilleure prise de notes pour de bonnes révisions.
Apprendre une langue étrangère est particulièrement difficile pour l’enfant dyslexique-dysorthographique.
En plus des conseils précédemment cités, voici quelques conseils supplémentaires afin d’aider l’enfant dyslexique à mieux
appréhender le cours de langue étrangère.
Le professeur peut:
- Parler de la culture du pays, son alimentation... Fiches de vocabulaires selon les thèmes.
- Fiches de règles grammaticales.
- Mimer les verbes prononcés en langue étrangère
- Code couleur, écrire les verbes en rouge, noms en bleu, adjectifs en vert...
- Films, chansons
- Proposer des thèmes de discussion.
- Privilégier l'oral.
- L'apprentissage de l'anglais
- Prise écrite rapide des informations
- Consignes lexicalement complexes
- Organisation des locaux et du travail
- Lecture et orthographes utilisées comme outil.
- Pénalisation des erreurs orthographiques.
- L’élève dyslexique dispose d’un tiers temps supplémentaire.
Le dossier du tiers temps supplémentaire pour les examens est à demander à l'infirmerie scolaire et doit être rempli avant
Décembre de l'année précédant l'examen
Il doit comprendre un bilan orthophonique.
- Il s’agit d'aider l'élève dyslexique à gérer au mieux ce tiers temps supplémentaire.
Cela commence dès le plus jeune âge pendant tous les contrôles (en gérant au mieux en fonction de l’emploi du
temps scolaire).
- Lui faire comprendre que dans ce tiers temps supplémentaire il devra :
a) Bien comprendre la question
b) Faire le plan du devoir et l’écrire,
c) Relire pour vérifier le contenu,
d) Relire une autre fois pour vérifier l’orthographe et la ponctuation.
- Si les difficultés scolaires durables sont la conséquence d’un trouble des apprentissages, il est nécessaire de
mettre en place les adaptations nécessaires au travers d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) ou d’un Projet personnalisé
de scolarisation (PPS) suivant les besoins.
- À la demande de la famille et/ou de l'équipe enseignante, et sur étude des éléments transmis par le médecin de l'enfant et/ou le
rééducateur, le médecin scolaire analyse pour l'équipe pédagogique, les points d'appui et les conséquences du trouble.
- Le PAP permet de bénéficier d’aménagements et d’adaptations de nature exclusivement pédagogique, ou d’utiliser le matériel
informatique (de l’établissement scolaire ou son propre matériel informatique).
Ce plan se construit en collaboration avec la
famille, et en lien avec le médecin scolaire.
- Si l’enfant a une limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société, et si les besoins pour sa scolarisation ne peuvent pas être couverts (ou sont partiellement couverts ou insuffisamment couverts) par des réponses de droit commun (mobilisables sans recourir à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)), la famille peut saisir cette dernière.
La MDPH évaluera :
les besoins de l’enfant pour envisager de mettre en place un Projet personnalisé de Scolarisation (PPS),
les critères d’éligibilité pour envisager l’ouverture d’un droit.
le PPS indique les différentes réponses proposées en termes de compensation : matériel pédagogique adapté, aide humaine en
milieu scolaire, accompagnement par un service médico-social, dispositifs de scolarisation en milieu ordinaire ou dans des
établissements et services sociaux et médico-sociaux spécialisés (il peut ne contenir que des aménagements pédagogiques, en lieu
et place d’un PAP, selon le choix de la famille).
Informations issues de l'HAS (Haute Autorité de Santé)- Les Parcours de Soins / Décembre 2017